6 Tableau de bord de WordPress

Prise en main de WordPress

6.     Tableau de bord de WordPress

Un tableau de bord, qu’est-ce que c’est ?

De façon générale, quel que soit le logiciel son tableau de bord permet d’accéder aux divers outils qui permettent d’utiliser ce logiciel.

Dans WordPress, ce tableau de bord évolue dans sa présentation, en fonction du rôle qui vous a été attribué. Cela signifie que vous n’avez un réel accès qu’aux fonctions qui vous sont autorisées, en l’occurrence actuellement la possibilité de proposer des contenus sur le site.

 

Un contenu, qu’est-ce que c’est ?

S’agissant d’un site internet, un contenu est tout ce qui peut être vu et entendu par un ordinateur connecté à un site au moyen d’un navigateur, souvent appelé explorateur.

Ce peut être évidemment des textes, mais aussi des images fixes, des vidéos, des sons. Dans WordPress, tout ce qui n’est pas du texte s’appelle des médias.

Dans le rôle actuel qui vous est attribué, pour le moment vous ne pourrez proposer que des textes.

Dans WordPress, les textes peuvent être des pages ou des articles.

 

Pages et articles, quelles sont les différences ?

Pour faire simple, il faut distinguer les informations qui restent fixes ou valides longtemps, de celles qui sont susceptibles d’évoluer plus rapidement dans le temps.

  • Ce qui peut rester fixe ou sans changement pendant longtemps est appelé des pages.
  • Ce qui peut évoluer rapidement est appelé des articles.

Dans le jargon des internautes, des pages qui restent toujours les mêmes, ou longtemps, sont généralement appelées « site » pour faire la différence avec des pages qui évoluent très souvent qui sont appelées « blog ». Un blog est une analogie avec un journal papier qui paraît tous les jours, avec chaque fois des articles différents. Tous les grands journaux de la presse actuelle sont présents sur internet sous forme de blogs.

Le site des compagnons est donc à la fois un site et un blog. Exemples :

  • La page d’accueil du site, c’est-à-dire la première que vous voyez lorsque vous accédez au site, est une page.
  • Si vous accédez au menu « à la une / News », au contenu noté « Le Cèdre », ce qui suit est un article, car les informations concernant le cèdre vont évoluer au cours de cette année, en fonction des animations qui seront proposées autour du cèdre.

Nous verrons par la suite les différences de présentation entre les pages et les articles, pour le moment nous nous consacrons simplement à accéder à l’intérieur du site pour y propose des contenus.

 

Le tableau de bord

Pour commencer, intéressons-nous aux premiers détails du tableau de bord : la partie haut gauche de l’écran :

Dans WordPress, les choix accessibles depuis le tableau de bord sont présentés sous deux formes : une icône et un texte en clair. L’icône a pour objet de pouvoir continuer à accéder aux choix quelques soient les dimensions de votre écran. Rappelons qu’un outil internet se doit maintenant de pouvoir être utilisé indifféremment depuis un ordinateur, une tablette, une phablette ou un téléphone mobile. Pour mémoire, ces petites icônes s’appellent des « favicons« , contraction des deux mots « favoris » et « icônes ». D’ailleurs, si vous cliquez sur « Réduire le menu », le menu disparaît, mais l’icône reste, et le triangle change de direction (les informaticiens ne sont jamais à court d’idées). Essayez, puis cliquez de nouveau sur le triangle.

Dans la partie haute, à côté du logo W de WordPress, vous trouvez une petite maison et un texte « Les Compagnons ». Si vous cliquez sur cet ensemble, vous pourrez aller sur le site, mais cette ligne restera visible pour vous permettre de revenir dans le tableau de bord. Vous pouvez essayer.

Nous allons maintenant nous intéresser au premier choix : « Articles ». Cliquez dessus, le tableau de bord change avec de nouvelles possibilités tells que celles-ci :

 

Vous pouvez maintenant voir tous les articles qui existent sur le site, mais aussi en ajouter un autre. Avec votre souris, survolez les titres des articles : au survol, sous chacun d’eux apparaît la possibilité d’afficher l’article survolé. Si vous cliquez dessus, alors vous vous retrouvez sur le site avec l’article affiché. Vous pouvez ensuite revenir au tableau de bord comme il vient d’être expliqué dans la vue précédente.

Je vous propose maintenant de cliquer sur « Ajouter ». Une nouvelle page vous est proposée, comme celle-ci :

Cette page est divisée en deux grandes parties :

  • La partie plus grande vous permet d’y écrire quelque chose ;
  • Celle plus à droite concerne les dispositions de publications.

Intéressons-nous d’abord à la première.

Dans le grand champ « Ajouter un nouvel article », aucune difficulté, c’est ici que vous saisissez le titre de votre article, la seule recommandation évidente est de ne pas choisir un titre qui existe déjà ! Rassurez-vous, j’ai indiqué qu’un article est susceptible d’évoluer dans le temps, mais les internautes peuvent trouver intéressant de pouvoir continuer d’accéder à une version précédente. Pas de panique, il est toujours possible de saisir un même titre, mais en le faisant suivre d’un numéro, ou de quelque chose qui le distingue des précédents. Vous ferez alors une série comme celles diffusées à la télévision, par exemple Mon article saison 1, Mon article saison 2, etc. Dans tous les cas, vos articles seront classés dans l’ordre chronologique de leur publication.

  • Attention : les articles forment un blog, et un blog est toujours présenté avec l’article le plus récent situé au-dessus de la pile. Je sais, c’est déroutant pour certains, mais c’est l’usage.
  • Autre particularité : les articles proposés « à la une » disparaissent pour laisser place aux plus récents. Pour ne pas encombrer le menu, seuls les cinq plus récents sont proposés. Rassurez-vous, il est toujours possible aux internautes d’y accéder en utilisant l’autre fonction du menu qui les classe par thème. Je reviendrais plus tard sur l’organisation des thèmes.

Poursuivons, intéressons-nous à cette partie de l’écran :

  • L’icône sur la flèche rouge notée 1 vous permet d’agrandir cette fenêtre pour qu’elle s’affiche sans aucune autre information sur l’écran. Ils appellent cela « Mode d’écriture sans distraction ». Vous pourrez toujours revenir à l’état précédent en recliquant sur cette même icône.
  • L’icône sur la flèche rouge notée 2 vous permet d’entrer du texte directement au format du code HTML. Comme vous ne le connaissez pas, ne cliquez pas dessus.
  • L’icône située sur la flèche rouge notée 3 vous permet de saisir « normalement » du texte, comme si vous étiez dans Word ou autre éditeur. Il apparaîtra sur le site tel qu’il est saisi. Attention ! Ce n’est pas du traitement de texte ! Vous ne disposez que d’un seul type de caractères, mais avec le gras, l’italique, le souligné, la couleur, les justifications, les listes à puces et à numéros.
  • Comme vous ne disposez peut-être pas de la totalité de ce que je viens de vous présenter, cliquez donc sur l’icône située sur la flèche verte. Une nouvelle disposition apparaît :

Passons en revue toutes les possibilités, du haut en bas et de gauche à droite :

  • B signifie Bold, c’est-à-dire gras en français.
  • I signifie Italique.
  • ABC signifie caractères barrés.
  • On trouve ensuite la liste à puces, puis celle à numéros.
  • Le signe des guillemets n’est pas les guillemets comme nous les connaissons. Ils appellent cela un « bloc de citation ». Pratiquement, cela revient à écrire en italique, avec une indentation vers la droite, et un trait pointillé à gauche du texte tout le long de celui-ci.
  • Viennent ensuite le tiret, la justification à gauche, au centre, à droite.
  • Ce qui ressemble à un trombone permet de saisir un lien internet, ou un lien de messagerie. L’icône suivante permet d’effacer un lien.
  • L’avant-dernière icône permet d’insérer une balise spéciale appelée « lire la suite ». J’y reviendrais plus tard.
  • La dernière icône est celle qui vous a permis d’afficher cette deuxième ligne de choix, elle permet aussi de la fermer… Personnellement je laisse toujours tout dans cet état.

Seconde ligne :

  • Le bouton « Paragraphe » est une liste déroulante. Laissez-le dans cet état, j’y reviendrais plus tard.
  • U signifie Underscore, c’est-à-dire souligné en français.
  • Vient ensuite la justification complète, c’est-à-dire que te texte est réparti sur la largeur complète de la page, en gérant les espaces pour que tout soit aligné à gauche comme à droite. Attention ! Pour justifier votre texte, il vous faudra le faire paragraphe par paragraphe. Un paragraphe est un ensemble comprenant au moins deux lignes, même si la dernière est incomplète. Il est cependant apparemment possible de justifier la totalité d’un texte saisit. Après avoir placé le curseur au début du premier paragraphe, il faut le sélectionner en totalité (par exemple avec Ctrl + A), puis cliquer sur cette icône. Mais je ne garantis pas que cela fonctionne toujours, notamment pour les paragraphes numérotés.
  • Le A avec le petit triangle permet d’accéder à la couleur du texte. Il faut cliquer sur le triangle pour ouvrir une petite boîte avec toutes les couleurs.
  • L’icône suivante permet de coller du texte provenant d’ailleurs, sans garder son format initial. C’est assez pratique pour entrer un texte déjà saisi par exemple dans votre traitement de texte favori, surtout s’il est doté d’un correcteur d’orthographe, car cet éditeur n’en possède pas !
  • La petite gomme ne permet pas d’effacer, mais de supprimer le formatage d’un texte.
  • Le signe Ω (lettre grecque « oméga majuscule ») permet d’accéder aux caractères spéciaux. Une petite boîte s’ouvre avec le tableau des caractères disponibles.
  • Les deux icônes qui suivent permettent de diminuer et d’augmenter l’indentation.
  • Les deux flèches permettent d’annuler et de revenir sur une annulation.
  • Le point d’interrogation permet d’afficher les raccourcis clavier disponibles pour ceux qui les utilisent mais ne s’en souviennent pas.

Vous voilà maintenant armé pour saisir du texte ! Vous pouvez commencer à vous y entraîner. Personnellement, je n’utilise ces fonctions qu’à la fin, car je saisis mon texte dans mon traitement de texte favori, car il dispose d’un bon correcteur orthographique. De plus, cela permet de mieux « le mûrir » avant de le publier. Un dernier conseil, à partir d’un traitement de texte, copiez votre texte (survol de la souris avec le bouton gauche appuyé, puis « bouton droit appuyé » et « Copier »), puis collez-le directement dans cet éditeur (se mettre au bon endroit, puis bouton droit de la souris appuyé et « coller »). {Pour les fanatiques des raccourcis clavier, « Copier » c’est Ctrl+C et « Coller » c’est Ctrl+V.}

Il vous reste maintenant à enregistrer ce que vous avez saisi. Dans la partie droite de l’écran et vers le haut, vous avez une boîte intitulée « Publier« . C’est ici que cela se passe:

  • Le bouton « Enregistrer brouillon » est assez clair pour ne pas le commenter.
  • Le bouton « aperçu » vous permet d’aller voir sur le site ce que sera ce que vous avez saisi. Un nouvel onglet s’ouvre dans votre navigateur, comme si vous étiez réellement sur le site, mais ce que vous avez saisi n’est pas réellement publié. Vous êtes donc actuellement le seul à pouvoir le voir.
  • Le grand bouton bleu noté « Soumettre à relecture », est celui qui vous permet d’enregistrer réellement votre travail. Une fois cette action effectuée, votre travail est enregistré dans la base de données, et la personne chargée de la validation dans la ligne éditoriale pourra alors valider ou non votre contenu.

C’est tout pour le moment, les catégories et les étiquettes seront vues plus tard.