La Renaissance
C’est en 1604 que Philippe de Béthune achètera le site pour y construire la partie Renaissance.
Bien plus tard, la reine de Pologne y séjournera également, car elle était la sœur d’Anne-Marie Louise de Béthune. C’est Anne-Marie qui vendra le château en 1719 à Pierre Cardin le Bret. Anne Marie était la petite belle-fille de Philippe de Béthune. L’actuelle « cour d’honneur », située à l’intérieur de la partie Renaissance du site, renferme un cèdre du Liban tricentenaire. Cet arbre classé parmi les arbres remarquables de France aurait donc été planté à l’époque d’Anne-Marie Louise de Béthune, ou de Pierre Cardin le Bret.
Des transformations auront lieu en 1810 par Armand Jehannot de Bartillât, marquis de Bartillât. Pour l’anecdote, celui-ci épousa en 1807 Marie de Béthune Hesdigneul, lointaine descendante de la branche cadette des Béthune (Philippe de Béthune était un descendant direct de la branche aînée).
Le château fut finalement en partie détruit en 1813 par « la bande noire ».
Les contemporains
Le site sera repris en 1880 par la famille du Moulinet d’Hardemare qui le restaurera. Il restera en propriété de cette famille jusque vers la fin du XXe siècle.
Après avoir été abandonné et outragé, il sera cédé à une SCI en 2001, puis cédé et de nouveau abandonné pour être finalement repris par le propriétaire actuel qui l’ouvre aux visiteurs en 2014.
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